COMMENT NOUS TRAVAILLONS A REDUIRE NOTRE EMPREINTE CARBONE ?
- LIMITER SON IMPACT CARBONE LORSQU’IL S’AGIT DE LA MODE ?
Les marques ont un immense et indispensable rôle sur le changement climatique ; elles mettent en place différentes stratégiques afin de diminuer l’empreinte carbone sur l’environnement.
Des plans d’actions ont été mis en place tel que l’affichage environnemental qui indique sur le produit une note A à E basée sur 9 critères (émission de gaz à effet de serre, consommation d’eau et impact sur la biodiversité…).
Vous voyez, votre T-Shirt ? son impact carbone ne se limite pas à l’étape de production. Il dépend de tout son cycle de vie.
Vous avez en faite dans vos mains la moitié de son impact.
- L’utilisation que vous en fait au quotidien.
+ Comment vous le lavez ?
+ A quelle intensité vous le repassez ?
- Lors de sa fin de vie
+ Si vous le jetez ?
+ Ou vous le revendez ?
Source : Deloitte
Nous ne vous évoquerons pas une problématique sociale dans cette partie. Cependant, les deux dimensions sont bien sûr liées.
Nous nous sommes basés sur de nombreux documents, mais pour une meilleure lecture, nous avons reporté les sources à la fin de l’article.
Pour une meilleure compréhension ; un schéma a été établi qui explique les 4 grands problèmes environnementaux posées par la mode.
- Les émissions de gaz à effet de serre avec la production des matières première. On trouve des chiffres différents selon les experts :
La mode est la 2ème émettrice de gaz à effet de serre derrière l’industrie du pétrole avec 1,7 milliards de tonnes de CO2 émis en 2015 (et 2,8 milliards de tonnes envisage en 2030).
+ L’industrie de vêtements et des chaussures représentent plus de 8% des impacts climatiques mondiaux plus que ceux des vols internationaux et du transport maritime.
Quoi qu’il en soit c’est gigantesque pour un secteur aussi peu « indispensable ».
Source : Fondation MacArthur
Le transport des textiles n’a pas un gros impact carbone (3% des émissions) comparé à la production des textiles sauf quand il se fait par avion (qui peut monter à 8% des émissions).
La majorité des textiles est acheminé par bateau, mode de transport pour marchandises qui émet le moins de CO2.
+ La consommation d’eau et ses pollutions avec la culture des matières premières les teintures, les lessives, la mode à consommé 79 milliards de mètres cubes d’eau en 2015, notamment à cause du coton (la mer d’Aral à quasiment disparu avec des conséquences dramatiques – sanitaire – économique sur la vie de 5 millions de personnes).
Les teintures sont la plupart du temps déversées dans la nature sans être traites :
70% des eaux de surface sont polluées en chine à cause de l’industrie textile selon Greenpeace, surtout à cause du traitement de textiles. Problèmes auxquels s’ajoute le rejet de microfibres et de microplastique dans l’eau.
La majorité sont trop petits pour être éliminée par les procédures de filtrage des eaux usées (et les autres finissent souvent dans l’océan par d’autres biais).
Cela ne concerne pas uniquement le polyester : le coton, le lin, … perdent aussi des microfibres.
26% de nos vêtements sont en coton… Et le coton est 10% de la consommation mondiale de Pesticides et ¼ des insecticides.
23 000 personnes meurent chaque année du fait de l’exposition aux pesticides nécessaires à la culture, selon l’OMS.
Le règlement REACH qui limite l’usage des produits chimiques concerne l’Europe et encore, cette norme est mal appliquée en raison du manque de contrôles.
Pour les pays en voies de développement, c’est une autre histoire et des substances ; pourtant interdit se retrouvent dans nos vêtements contiennent des perturbateurs endocriniens comme les nonylphénols – les pires – et les phtalates. C’est souvent un cocktail chimique : chrome IV, formaldéhyde, colorants azoïques… Auxquels les transporteurs, les vendeurs puis les consommateurs sont eux aussi exposés.
+ Les déchets (avec la production et la fin de vie)
En France, à peine 36% des vêtements, linge de maison et chaussures sont collectés après usage (dans le monde, moins de 1% des matériaux des vêtements sont recyclés en vêtements neufs). 92 millions de déchets solides ont été produits dans le monde en 2015. La plupart des textiles finissent dans des décharges ou sont incinérés.